2000 personnes à Lyon pour Nicolas
L'invitation est tombée quatre jours plus tôt. Et pourtant la mobilisation est massive, de l'ordre de 2000 personnes. Un cortège dense et des slogans forts, signe de la détermination des manifestants "Hollande démission", "Taubira casse-toi", "police politique", pour cette énième manifestation lyonnaise dédiée à Nicolas. J'ai senti un véritable agacement au cœur de cette manifestation clairement moins "bon enfant" que les précédentes. Aucun débordement n'a eu lieu pendant la manifestation sauf les provocations de quelques opposants depuis leur balcon (cf. photo). Le cortège n'a pas été autorisé à approcher la Préfecture...mais seulement à la contourner... A notre point d'arrivée nous ne voyions que la porte de derrière de la préfecture : cela permet de mesurer combien le Préfet Carenco tient en estime le peuple qui défend les droits des plus petits contre ceux des plus forts, pour reprendre les propos de Raphaël Nogier.
De très beaux discours de Jean-Baptiste Labouche (En Marche pour l'Enfance), Jeanne (Alliance Vita), pour qui Nicolas dans sa cellule fait parti des plus fragiles. Beau discours, très engagé, de la représente des AFC également, de Raphaël Nogier (Cosette&Gavroche) et de Garib pour les Musulmans pour l'enfance.
Pendant les discours des manifestants, bâillonnés, faisaient face aux force de l'ordre pendant 30' minutes chacun pour faire face à Nicolas. Enfin les Hommens lyonnais ont montré que la détermination était entière !
Ce soir à Lyon le "on ne lâche rien" était une réalité palpable.
Après la dispersion peut-être 200 manifestants sont restés pour jouer les prolongations par un sit-in à l'angle de la rue Servient et de l'Avenue du Maréchal de Saxe. Les forces de l'ordre avaient pour consigne de "nettoyer en 15 minutes" (propos tenu au téléphone par un policier). Ce qu'ils ont fait violemment, appliquant les consignes de la préfecture. J'ai vu un policier avec un flash ball, des tirs de grenades lacrymogènes (au moins 4), des gazages à bout portant, des matraquages, des manifestants arrêtés (trois)... J'ai pu interroger Patrick Louis, élu local et ancien député européen, gazé alors qu'il rentrait chez lui...Tout cela pour libérer un carrefour ! Dont l'occupation certes n'était pas licite, mais quelle violence ! Les antifas n'ont pas rencontré tant de résistance à Paris alors qu'ils brisaient des vitrines...
A venir quelques vidéos et enregistrements "probants"...
Un jeune homme nous honore d'un double doigt d'honneur : à la différence des antifa, la porte de son immeuble ne sera pas tagée...
Le Flash ball...., le sit-in, et un policier me menaçant depuis son camion, après la photo il a rangé le matos tant il s'est vu ridicule...Et les "résitants" après un gazage à bout portoant..
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