Twitter "supprimer Christine Boutin"...
On vient d'apprendre que l'agression soit disant homophobe n'est en fait qu'une vulgaire rixe, banale. La police de Monsieur Valls étant fort occupée par ailleurs à déplacer les veilleurs, elle facilite largement la vie des malfaiteurs. Par ailleurs Pierre Bergé attaque le site internet "le salon beige" pour propos diffamatoires à son endroit, tandis que tranquillement lors d'une chronique sur RTL il demande la suppression de tous les jours fériés chrétiens. Personne ne s'insurge de ces propos intrinsèquement haineux vis-à-vis des chrétiens... Un ex-journaliste de France 5 dérape sur twitter "on tous besoin d'un papa, d'une maman et d'une pelle", en rebond sur la terrible disparition de la petit Fiona et l'un des slogans de la manif pour tous. Sordide amalgame.
Les exemples n'ont pas force de loi. Pour autant les élites reconnues auto-proclamées attaquent avec véhémence les pseudos dérapages inadmissibles les défenseurs de la famille sans être inquiétés : nous sommes tous des homophobes... Dans le même temps l'appel au terrorisme de Pierre Bergé en janvier 2013 par exemple, l'attaque jusqu'au sang (même s'il est factice) de la Fondation Jérôme Lejeune et de Ludovine de la Rochère ne provoquent ni réactions ni indignation. Les dérapages ne sont possibles et autorisés que pour la nomenklatura, dans le cadre de la propagande presque soviétique qui sévit depuis quelques mois. Cela les dessert... Qu'ils continuent ainsi à se découvrir ! C'est bon signe !
Ici un jeune homme propose de "supprimer Christine Boutin". Oui tout simplement la "supprimer"... Je vous laisse découvrir plus bas les termes de l'échange que l'on a eu sur Twitter. Cette invitation au meurtre, à prendre peut-être au second degré, n'a eu, bien sûr, aucun écho médiatique.
La liberté d'expression semble unilatérale. Pour autant ce qui fait la force et la particularité du réveil français, c'est le respect pour tous, malgré les insultes, les menaces et les attaques. Sur ce point il est essentiel de ne rien lâcher. Ce n'est pas le plus facile tant les propos peuvent être acides. C'est toutefois l'ultime rempart à une certaine forme de populisme que la situation actuelle de déni des problèmes alimente sans réserve.
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