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Aux créateurs d'orphelins : Camus "orphelin, toujours"

6 Septembre 2013 , Rédigé par M.de Fubi Publié dans #Enfants

Un extrait, d'un livre lu cet été. Francis Huster, "Albert Camus un combat pour la gloire", Le Passeur Éditeur, mars 2013, pages 15 et 16.

Dans ce roman Francis Huster se met dans la peau d'Albert Camus, et lance " Je suis parti, le cœur serré, toute ma vie, à la recherche du père perdu". Ce cri de détresse de l'orphelin de guerre m'a particulièrement touché en ce temps où l'on se prépare à fabriquer volontairement des orphelins pour satisfaire le besoin ou l'envie, noble en soi, de certains à procréer. Le prix à payer à la satisfaction égoïste de ce besoin ce résume dans les quelques lignes ci-dessous.

Nota : pour plus de détails sur l’analyse de ce « manque », c’est ici

"C'est là qu'il m'est apparu pour me hanter. Mon père. C'est bien dans ces instants de solitude que je l'invite à des dialogues avec lui. Et je passais de longs moments à lui faire part de ce que je n'entendrais, ni ne verrais jamais de lui... Je suis parti, le cœur serré, toute ma vie, à la recherche du père perdu. Dans l'espoir de m'y retrouver moi même. Une tombe à Saint Brieuc attendait mon père. Pourquoi pas à Calvi ou Metz ? Sa tombe a toujours été dans mon cœur. Ce père, fauché sur les bords de la Marne. [...] Oui pourquoi vouloir connaître la réponse à toute chose ? Puisque je ne pourrais jamais répondre à la question qui m'a toujours tourmentée : d'où venons-nous ?"

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"Celui qui désespère des événements est un lâche". Albert Camus
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