La PMA pour tous, c'est pour demain
Le cheval de Troie : le mariage dit pour tous
Le mariage dit pour tous n'était qu'un cheval de Troie. On le savait dès les premiers combats de 2012. Il légalise l'égalité de ce qui est différent par construction. De ce fait il n'y a plus de rempart au "droit à l'enfant", il s'agit de réparer une inégalité entre les couples de même sexe -dont la sexualité est "non reproductive" et les couples hétérosexuels. C'est pour cela que la France ne fait pas appel de la décision de la Commission Européenne des droits de l'Homme (CEDH) qui de fait impose en droit la PMA à la France.
Vers une société sans père ?
Le tweet du syndicat de la magistrature -image ci-contre- est l'expression du projet de permettre une complète émancipation de la femme quant à la contrainte de la maternité : elle pourra choisir d'avoir un enfant sans père ! Pour mémoire, on fait disparaître le "bon père de famille" du code civil, la triste loi APIE rogne les prérogatives du père biologique au profit de la paternité sociale, la loi égalité homme femme fait état des violences faites aux femmes, par les hommes, le "gender" vise à gommer les différences hommes/femmes...La figure du père est durablement attaquée.
Vers un commerce d'enfants ?
La famille "PME" aussi. Mais surtout, l'enfant, est privé d'un père et d'une mère complémentaires. L'enfant, par la PMA, la GPA devient un bien de consommation, pour combler un manque. Conforme au contrat de maternité pour autrui, il survivra. Non conforme au contrat il sera retourné à l'expéditeur. Comme on peut le faire sur le site d'Amazon et consorts.
C'est pour cela qu'il faut manifester le 5 octobre. Ils ne s’arrêteront pas là.
La balle est maintenant dans le camp du législateur : repenser la filiation et la famille en ouvrant la PMA à toutes les femmes
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